L’idée de cet article m’est venue suite au Gravel Festival « Nature is Bike » qui s’est tenu du 24 et 26 juin 2022 du côté d’Angers.
Tout d’abord, une épreuve de 317 km pour relier Arromanches-les-Bains à Angers, le « Gravel Of Legend Legendre », puis deux épreuves plus courtes le « Gravel 100 DTSwiss » et le « Gravel 50 Bryton ».
Au total, ce sont plus de 500 personnes qui ont participé à ces différentes épreuves.
Je m’intéresse au gravel depuis quelques années même si je ne le pratique pas encore, je reste encore sur le vélo de route et le VTT en tant qu’ancien triathlète.
J’ai connu cette discipline via les podcasts Ultra Talk d’Arnaud Manzanini, Spotzle de Richard Delaume et Stéven le Hyaric (dernier vainqueur de la Race Across France 2022 pour la version 2500 km).
Commençons par définir le gravel, qui semble à mi-chemin entre le VTT et le vélo de route.
Allons piocher sur Wikipedia et retenons les extraits suivants qui me semblent bien caractériser cette « nouvelle » pratique.
Wikipédia
Le gravel (signifiant en anglais : gravier) désigne à la fois une pratique cycliste et le vélo utilisé pour cet exercice.
Wikipédia
Le gravel est une pratique du vélo qui mélange des passages sur route ainsi que sur des sentiers, des pistes et des chemins. Elle se rapproche du cyclo-cross mais avec une moindre notion de performance, et s’exerce en général sur des sorties plus longues d’où un besoin de confort supplémentaire. La pratique s’est développée depuis plusieurs années aux États-Unis, …
Les vélos de type gravel ont aussi participé au succès du bikepacking, une pratique de voyage à vélo à mi-chemin entre le cyclotourisme (ou trekking) et l’ultra-endurance, plus sportive que le cyclotourisme et avec un équipement plus léger, mais plus touristique qu’une épreuve sportive, généralement étalée sur plusieurs jours avec des étapes de bivouac sauvage en pleine nature.
Ainsi on comprend que le gravel permet à ses pratiquants de faire des « balades » plutôt longues sur tous les types de chemins, d’où le vélo hybride entre un VTT et un vélo de route mais ressemblant plus à ce dernier.
Ces pratiquants cultivent un sentiment de liberté qui s’est largement répandu après les périodes de confinement de l’année 2020.
Par conséquent, je pense que le développement du « graveule » va encore s’accélérer sensiblement.
N’est-ce pas une bonne chose de favoriser une activité qui permet de voyager plus ou moins loin sans émission de CO2, en faisant du sport ?
J’attends vos retours en attendant de vous croiser sur les routes de France dès que j’aurai acheté un gravel, bien sûr !