Retrouver la forme avec la Polar Ignite 3 ?

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En cette fin du mois de novembre 2022, je suis bien éprouvé avec 4 années sur un projet assez difficile à gérer et tous les chamboulements apportés par la crise du covid-19 : mon métier de chef de projet (CP) a un peu changé avec ses réunions à distance.

Dire que je suis fatigué est un euphémisme.

Il est donc nécessaire que je remonte la pente, sans précipitation, mais avec méthode, en bon CP que je suis.

Il faut donc suivre quelques indicateurs (des KPI) afin je surveille l’évolution de ma forme.

J’utilise jusqu’à présent une « antique » Garmin Fenix 5, mais je passe à un modèle moins outdoor et plus fin : la Polar Ignite 3.

Pourquoi cette montre ?

Tout d’abord, car c’est la marque de mon premier cardiofréquencemètre au mitan des années 90.

Ensuite parce que ce nouveau modèle possède les dernières fonctionnalités qui vont me permettre de :

  • Mesurer la qualité de mon sommeil ;
  • Suivre la qualité de ma récupération ;
  • Recenser toutes mes activités sportives (le running, le Pilates, la marche…).

Tout cela dans un boîtier fin et élégant que je peux porter jour et nuit.

Cette finesse du boîtier est essentielle (cf. photo ci-dessous), car il m’arrive de dormir sur mon poignet et je ne veux pas avoir un torticolis au réveil.

La finesse du boîtier

Comme je l’ai écrit, en cette fin d’année 2022, je suis bien fatigué et je tiens à suivre l’évolution de mon regain de forme.

Pour cela je table sur la surveillance :

  • De mon rythme cardiaque à l’effort, surtout en course à pied grâce à la mesure au poignet sans ceinture à la poitrine (enfin libéré) ;
  • De la qualité de mon sommeil grâce au suivi intégré (cf. photo plus bas) ;
  • De la variabilité de la fréquence cardiaque (HRV : Heart Rate Variability) qui permet de suivre la qualité de la récupération. C’est une métrique assez récemment mise à disposition du grand public mais très pertinence.
Le suivi du sommeil sur Polar Flow

Comme je souhaite avoir un suivi très qualitatif, je me dois de porter cette montre 24 h sur 24.

Je dois avouer que la beauté de son écran Amoled permet un affichage de données splendide ce qui est un plus pour consulter sur la montre les différents graphiques mis à disposition.

L’écran AMOLED

Bref, c’est une montre polyvalente, l’outil attendu pour cette remise en forme.

Mise à jour pour avoir les toutes dernières fonctionnalités

En effet, à la sortie de la boîte, et à la première synchronisation entre Polar Flow sur mon iPhone et l’Ignite 3, je constate qu’une mise à jour du firmware (le logiciel qui fait tourner la montre) est disponible.

Cette mise à jour et la configuration complète avec la personnalisation des paramètres ne me prennent que 20 minutes et j’ai une montre fonctionnelle, personnalisée.

Me voilà prêt pour ma remontada énergétique.

Autonomie de la batterie

C’est un paramètre critique pour un objet que l’on souhaite porter H24, autrement dit 7 jours / 7 et 24 h / 24.

Autant le dire tout de suite, son écran AMOLED lui interdit d’atteindre les durées record d’une Coros ou d’une Garmin Fenix mais elle tient facilement un à deux jours en fonction de l’intensité de votre usage. C’est bien mieux que mon Apple Watch série 6.

Personnellement j’ai tout de suite activé le mode « Always On » comme sur mon Apple Watch, je fais une heure de sport tous les jours, soit du Pilates, soit du running, ou bien encore de la marche. L’Ignite 3 a toujours duré toute une journée avec au minimum 40 % de batterie. De plus sa recharge est très rapide.

Petit conseil pour la nuit

Pour limiter les fausses manipulations pendant le sommeil, je verrouille la montre. Dans le même ordre d’idées, je la mets en mode « Ne pas déranger », ainsi aucune notification ne va perturber mon sommeil.

Et oui, je vous rappelle que je la porte H24 pour avoir toutes les métriques nécessaires à mon suivi de forme.

Personnalisation du cadran

S’il est vraiment que Polar ne propose pas une aussi grande variété qu’Apple ou Garmin, les possibilités sont déjà fort nombreuses et sont utiles.

Voici la mienne : sobre et efficace avec l’affichage :

  • Du jour et de la date ;
  • Le niveau de la batterie ;
  • La température et le temps ;
  • Un raccourci vers le minuteur, fonctionnalité que j’utilise très souvent , notamment pour la cuisine.

Je vous laisse découvrir l’éventail des possibilités.

Ma personnalisation d’écran

Vous pouvez encore une fois apprécier la qualité de l’écran. D’ailleurs je n’ai qu’un reproche à lui faire : il n’est pas toujours assez réactif. Il faut donc l’apprivoiser pour qu’il réponde correctement à la demande. On y arrive 😉

Les écrans / widgets

Quelle satisfaction !

Je dois vous avouer que la montre a totalement rempli son office et m’a accompagné dans ma remontada et je suis pleinement satisfait de ma Polar Ignite 3.

Dans le prochain article, j’ai prévu de vous montrer plus en détail ces fameux indicateurs, de vous parler de mon retour de forme. Qu’est-ce que vous en dites ?

Si vous avez des questions particulières, n’hésitez pas à les poser.

Le Gravel où ça ? Nature is Bike à Angers

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Crédit photo : « Nature is Bike » par Fabien Bouklat

L’idée de cet article m’est venue suite au Gravel Festival « Nature is Bike » qui s’est tenu du 24 et 26 juin 2022 du côté d’Angers.

« Nature is Bike » par kryzalidfilms


Tout d’abord, une épreuve de 317 km pour relier Arromanches-les-Bains à Angers, le « Gravel Of Legend Legendre », puis deux épreuves plus courtes le « Gravel 100 DTSwiss » et le « Gravel 50 Bryton ».
Au total, ce sont plus de 500 personnes qui ont participé à ces différentes épreuves.

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Crédit photo : « Nature is Bike » par Fabien Bouklat
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Crédit photo : « Nature is Bike » par Fabien Bouklat
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Crédit photo : « Nature is Bike » par Fabien Bouklat
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Crédit photo : « Nature is Bike » par Fabien Bouklat

Je m’intéresse au gravel depuis quelques années même si je ne le pratique pas encore, je reste encore sur le vélo de route et le VTT en tant qu’ancien triathlète.
J’ai connu cette discipline via les podcasts Ultra Talk d’Arnaud Manzanini, Spotzle de Richard Delaume et Stéven le Hyaric (dernier vainqueur de la Race Across France 2022 pour la version 2500 km).

Commençons par définir le gravel, qui semble à mi-chemin entre le VTT et le vélo de route.
Allons piocher sur Wikipedia et retenons les extraits suivants qui me semblent bien caractériser cette « nouvelle » pratique.


Le gravel (signifiant en anglais : gravier) désigne à la fois une pratique cycliste et le vélo utilisé pour cet exercice.

Wikipédia


Le gravel est une pratique du vélo qui mélange des passages sur route ainsi que sur des sentiers, des pistes et des chemins. Elle se rapproche du cyclo-cross mais avec une moindre notion de performance, et s’exerce en général sur des sorties plus longues d’où un besoin de confort supplémentaire. La pratique s’est développée depuis plusieurs années aux États-Unis, …
Les vélos de type gravel ont aussi participé au succès du bikepacking, une pratique de voyage à vélo à mi-chemin entre le cyclotourisme (ou trekking) et l’ultra-endurance, plus sportive que le cyclotourisme et avec un équipement plus léger, mais plus touristique qu’une épreuve sportive, généralement étalée sur plusieurs jours avec des étapes de bivouac sauvage en pleine nature.

Wikipédia

Ainsi on comprend que le gravel permet à ses pratiquants de faire des « balades » plutôt longues sur tous les types de chemins, d’où le vélo hybride entre un VTT et un vélo de route mais ressemblant plus à ce dernier.
Ces pratiquants cultivent un sentiment de liberté qui s’est largement répandu après les périodes de confinement de l’année 2020.
Par conséquent, je pense que le développement du « graveule » va encore s’accélérer sensiblement.

N’est-ce pas une bonne chose de favoriser une activité qui permet de voyager plus ou moins loin sans émission de CO2, en faisant du sport ?

J’attends vos retours en attendant de vous croiser sur les routes de France dès que j’aurai acheté un gravel, bien sûr !

Pilates et running : OK ou KO ?

Suite à mes gros problèmes de dos de 2020, je me suis mis à faire très, très régulièrement des exercices pour améliorer la mobilité de mon dos. Et c’est une réussite, d’autant plus éclatante que j’ai pu accompagner mon ami Alain sur l’Ecotrail de Paris version 80 km, en courant en Fivefingers.
Suite à cette course, que j’ai préparé en un mois seulement, à part les courbatures normales, je n’ai pas eu la moindre douleur au dos.

Très bien vous pourriez me dire, mais quid du Pilates ?
Et bien les exercices, que je fais depuis plus d’un an, pour améliorer ma mobilité articulaire, donc mon amplitude de mouvement et aussi ma « souplesse » comme on dit à tort, permettent un meilleur contrôle neuromusculaire.

Et c’est là qu’arrive le Pilates. Son nom originel est la contrologie. Car son objectif est de faire des mouvements en conscience, « en contrôle » afin de développer ce lien entre la tête et le corps. C’est cette activité en conscience qui donne les meilleurs résultats et c’est pour cela que je me dis que je fais du Pilates.

En attendant que nous en discutions plus en avant si vous le souhaitez, je vous mets une vidéo sur les origines du Pilates.

Vidéo : une histoire animée du Pilates