Il y a un mois, je reçois un énième communiqué de presse. Bof
Toutefois il provient d’une maison d’édition qui m’est inconnue : les Éditions Baudelaire.
Par curiosité, je le lis en détail et je me rends compte de la particularité du roman : c’est l’histoire d’un Martiniquais, joueur de foot, arrivant en France très jeune, …
Tout de suite, cela fait écho à mon histoire familial et je fais des parallèles avec le vécu de mes parents.
Dès lors je commande le livre et je le dévore.
L’auteur, Marcel Néréé, a un style fluide et alerte qui convient parfaitement à cette histoire racontant la vie d’un joueur de football.
Il y a un long passage sur une finale d’un tournoi que l’on devine être la Coupe du Monde. Le souffle épique d’un tel match est parfaitement rendu : le suspense, les revirements, les hauts, les bas, … Tout y est.
Mais ce qui rend le livre encore plus attachant, ce sont toutes les références culturelles et historiques du principal protagoniste qui a un lien particulier avec ses, son ancêtre(s), ancien esclave.
C’est aussi l’emploi du créole, à dose homéopathique, mais rendant bien l’atmosphère de ces ultra-marins évoluant en métropole mais gardant cet attachement à la terre des origines.
J’ai dévoré ce livre et je le recommande.

Le grand tournoi
de Marcel Nérée
Les Éditions Baudelaire
ISBN : 9791020321077 ; EUR 16 ; mars 2019 ; 150 p. ; Broché